L'Olympique de Marseille a sombré dans la médiocrité vendredi soir à Lille (0-1), livrant sans doute l'une de ses pires prestations de la saison selon les mots mêmes de Roberto De Zerbi. Un naufrage collectif qui permet au LOSC de revenir à hauteur des Phocéens au classement, tous deux comptabilisant 29 points, et laisse la porte ouverte au RC Lens, leader avec 31 points, pour creuser l'écart en cas de victoire samedi face à Nantes.
Le coup de massue est tombé dès la 10e minute. Sur un long ballon de Nabil Bentaleb, le jeune Ethan Mbappé a profité d'une sortie complètement manquée de Geronimo Rulli pour ouvrir le score d'une frappe du pied gauche dans le but vide. Une erreur grossière du portier argentin, déjà coupable d'une relance hasardeuse face à Toulouse le week-end précédent, qui a plombé les espoirs marseillais d'entrée de jeu.
Ce but précoce a permis au LOSC de s'installer dans une maîtrise défensive solide. Les Lillois, portés par leur quatrième victoire consécutive toutes compétitions confondues, ont parfaitement verrouillé les débats grâce à une organisation compacte et une solidité collective remarquable.
L'OM n'a jamais existé dans ce match. Avec un Expected goals (xG) de 0.53, les hommes de Roberto De Zerbi n'ont vraiment inquiété le gardien Berke Özer qu'à deux reprises. Rien de foufou.
Roberto De Zerbi n'a pas mâché ses mots en conférence de presse. "On a mal joué, la défaite est méritée", a lâché l'Italien. "Au-delà de l'aspect tactique, on avait du mal à garder le ballon, à faire trois passes d'affilée. On n'avait pas de deuxième ballon. C'est difficile de parler de tactique ce soir", a-t-il ajouté, soulignant l'incapacité de ses joueurs à aligner le moindre enchaînement cohérent. Un constat alarmant pour une équipe qui affiche pourtant la meilleure attaque du championnat avec 35 buts inscrits.
Pire, certains joueurs inquiètent : Igor Paixao, titularisé sur le côté gauche, a été transparent toute la soirée, incapable de peser sur les débats et de créer le moindre danger. Une nouvelle prestation du brésilien qui fait tâche au regard des 35 millions d'euros dépensés cet été pour le recruter. Nayef Aguerd a quant à lui été globalement inquiétant ; probablement sur la retenue en raison d'une pubalgie qui le gène depuis quelques semaines.
Cette nouvelle contre-performance intervient une semaine seulement après le match nul frustrant concédé dans le temps additionnel face à Toulouse (2-2). Plus inquiétant encore, l'équipe marseillaise démontre une incapacité criante à être régulier dans les performances depuis le début de saison, alternant bonnes périodes et trous d'air abyssaux.
Bien sûr, il n'y a rien d'alarmant sur le plan comptable. Néanmoins, le réveil marseillais devra être immédiat pour éviter de tomber dans une crise de confiance, tant la prestation face au LOSC a révélé les failles structurelles d'une équipe de De Zerbi encore loin de la maturité nécessaire pour être ce fameux rouleau compresseur tant espéré par Pablo Longoria et Mehdi Benatia.
Verdict après l'Union Saint-Gilloise et l'AS Monaco ...
Le coup de massue est tombé dès la 10e minute. Sur un long ballon de Nabil Bentaleb, le jeune Ethan Mbappé a profité d'une sortie complètement manquée de Geronimo Rulli pour ouvrir le score d'une frappe du pied gauche dans le but vide. Une erreur grossière du portier argentin, déjà coupable d'une relance hasardeuse face à Toulouse le week-end précédent, qui a plombé les espoirs marseillais d'entrée de jeu.
Ce but précoce a permis au LOSC de s'installer dans une maîtrise défensive solide. Les Lillois, portés par leur quatrième victoire consécutive toutes compétitions confondues, ont parfaitement verrouillé les débats grâce à une organisation compacte et une solidité collective remarquable.
L'OM n'a jamais existé dans ce match. Avec un Expected goals (xG) de 0.53, les hommes de Roberto De Zerbi n'ont vraiment inquiété le gardien Berke Özer qu'à deux reprises. Rien de foufou.
Roberto De Zerbi n'a pas mâché ses mots en conférence de presse. "On a mal joué, la défaite est méritée", a lâché l'Italien. "Au-delà de l'aspect tactique, on avait du mal à garder le ballon, à faire trois passes d'affilée. On n'avait pas de deuxième ballon. C'est difficile de parler de tactique ce soir", a-t-il ajouté, soulignant l'incapacité de ses joueurs à aligner le moindre enchaînement cohérent. Un constat alarmant pour une équipe qui affiche pourtant la meilleure attaque du championnat avec 35 buts inscrits.
Pire, certains joueurs inquiètent : Igor Paixao, titularisé sur le côté gauche, a été transparent toute la soirée, incapable de peser sur les débats et de créer le moindre danger. Une nouvelle prestation du brésilien qui fait tâche au regard des 35 millions d'euros dépensés cet été pour le recruter. Nayef Aguerd a quant à lui été globalement inquiétant ; probablement sur la retenue en raison d'une pubalgie qui le gène depuis quelques semaines.
Cette nouvelle contre-performance intervient une semaine seulement après le match nul frustrant concédé dans le temps additionnel face à Toulouse (2-2). Plus inquiétant encore, l'équipe marseillaise démontre une incapacité criante à être régulier dans les performances depuis le début de saison, alternant bonnes périodes et trous d'air abyssaux.
Bien sûr, il n'y a rien d'alarmant sur le plan comptable. Néanmoins, le réveil marseillais devra être immédiat pour éviter de tomber dans une crise de confiance, tant la prestation face au LOSC a révélé les failles structurelles d'une équipe de De Zerbi encore loin de la maturité nécessaire pour être ce fameux rouleau compresseur tant espéré par Pablo Longoria et Mehdi Benatia.
Verdict après l'Union Saint-Gilloise et l'AS Monaco ...
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